L’empreinte de toute chose

Une lecture éminemment inspirante pour le jardinier confiné.

Son destin se trouve à moins de 200 m … pourvu qu’on soit curieux !

 
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Après avoir écrit le bestseller Eat, Pray, Love, dont fut tiré un film éponyme médiocre, l’écrivaine Elizabeth Gilbert, loin de se laisser griser par le succès, rebondit et écrit un chef d’œuvre : The Signature of all Things, publié en français sous le titre L’empreinte de toute chose. Le magazine Times a classé l’auteure parmi les 100 personnes les plus influentes au monde. Sa spécialité (écoutez ses podcast et Ted Talk) est l’art d’être soi-même et de mener une vie portée par la créativité.

L’empreinte de toute chose raconte la vie d’une femme, Alma Whittaker, née en 1800 en Pennsylvanie, fille d’un richissime marchand de plantes exotiques. Douée d’une grande intelligence, elle se plonge dans la botanique.  Si elle brille par ses capacités intellectuelles, son physique est en-deçà des attentes du marché matrimonial de l’époque… C’est ainsi qu’elle se retrouve ‘confinée’ (maintenant que le sens de ce terme nous est connu) dans la vaste propriété paternelle pendant de longues années. Mais le destin se trouve souvent sous son nez si, comme elle, on est curieux ! Alma se met à étudier les mousses et les lichens présents sur les rochers autour de la maison, certains ne poussant que d’un millimètre par an. Bientôt elle devient une sommité mondiale en bryologie, la science des mousses, science qui n’avait passionné personne jusqu’alors. C’est le premier pas d’un destin de femme extraordinaire, d’une botaniste autodidacte remarquable, qui parcourra le monde, conté dans un roman magnifiquement écrit.

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