Le printemps réveille les appétits!

A peine le printemps éclôt que les petites bêtes apparaissent pour nous gâcher le plaisir.

coccinelles sur les fèves des marais

coccinelles sur les fèves des marais

Au potager, c’est l’éclosion massive des pucerons, en particulier des pucerons noirs sur les fèves des marais. Elles s’attaquent surtout aux jeunes pousses au sommet de la plante et forment des colonies dégoûtantes. Que faire? Il faut agir de manière prudente vu que tout un combat naturel se met en place dans un potager équilibré. Le prédateur par excellence est la charmante coccinelle qui se gave de pucerons. Mais l’arme plus efficace encore est sa vilaine larve, qu’il faut pouvoir reconnaître, et qui peut engloutir jusqu’à 100 pucerons par jour. Il faut favoriser leur arrivée, notamment en cultivant des fleurs au potager et en laissant des espaces pas trop soignés. Si vraiment l’infestation est trop importante et menace la récolte, le remède le plus simple est… le tuyau d’arrosage! Un bon jet fera voler la plupart des pucerons, rendant la situation gérable. On peut aussi sans crainte couper les pointes des plantes, favorisant même le développement des gousses. Les bourdons et les abeilles viennent polliniser les fleurs à cette saison, raison de plus pour éviter tout pesticide.

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larve de coccinelle sur une feuille de basilic

larve de coccinelle sur une feuille de basilic

la pollinisation des fèves

la pollinisation des fèves


Dans les rosiers, ce n’est pas la joie non plus! Des chenilles vertes parfaitement mimétiques s’attaquent directement au meilleur morceau: le bouton de fleur. Il faut les repérer vite car les dégâts sont importants: destruction de la fleur ou une fleur déformée. Ici aussi j’applique le système Kärcher mais , si ce n’est pas suffisant, j’asperge avec un insecticide naturel comme le pyrèthre. Il y a aussi toute la gamme de remèdes allant des décoctions de rhubarbe, de sureau, de bière, de vinaigre, le marc de café et j’en passe, mais je trouve que la chenille ne se décourage pas si facilement. Le plus souvent ce n’est que le sommet de la plante qui est attaquée, comme si le rosier s’immunisait. En cas de dégâts, mieux vaut être radical et retailler jusqu’à une feuille saine. La première fleur sera perdue, mais il y en aura d’autres. Les plantes sont capables de sacrifier une part d’elle-mêmes pour repartir plus fortes encore…

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Enfin il y a les oiseaux du ciel, ramiers essentiellement, qui raffolent des jeunes plants de choux. Je les protège par des cercles de treillage à poule que je réutilise chaque année. Une fois que les choux sont grands et forts, je retire leur cage individuelle et jette un filet sur le tout si les pigeons continuent à venir.


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